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De retour à la maison

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Erryk Grandison

Erryk Grandison


Parchemins : 5
Arrivée : 06/11/2023

   
An 112

En s'avançant sur le chemin serpentant au milieu de la forêt, Erryk se doute bien que son arrivée n'est plus un secret depuis longtemps. Sans doute même a-t-il été repéré depuis son entrée sur le territoire de Felbois, dont les éclaireurs sont réputés dans toute la région pour leur efficacité. En ayant passé plus de quatre années en tant qu'écuyer du seigneur Gérald, le jeune homme est bien placé pour le savoir ! Cela n'entrave pourtant pas la bonne humeur d'Erryk, dont le sifflement joyeux est rythmé par les sabots de sa monture sur le sentier caillouteux, tandis qu'ils avancent en direction de Felbois, qu'Erryk sait proche - cela fait bientôt une année qu'il n'est pas revenu dans les environs, et pour une raison qu'il ignore, le Grandison préfère s'arrêter d'abord chez les Fell qu'à Grandvue, sans doute pour s'éviter la désolation qui semble peu à peu grignoter le fief familial - leur manque d'ambition l'a toujours atterré, lui qui rêve de grandeurs. Et il sait qu'à Felbois, il sera bien accueilli, espérant même pouvoir croiser Jovarn, dont il a toujours été très proche depuis ses temps d'écuyer.

Monté sur Tonnerre, son destrier à la robe isabelle, le jeune homme est vêtu d'une armure en cuir sombre, à la poitrine de laquelle se trouve cousu l'emblème des Grandison. A sa ceinture, sa longue épée se balance contre les flancs du cheval, que le poids des deux sacoches ne semble pas déranger - s'y trouvent l'armure mais aussi le nécessaire de voyage du chevalier. Peu à peu, les contours de Felbois se dessiner au contour d'un chemin, ce qui ne manque pas de faire sourire le jeune homme.

Comme ça fait du bien.

Car pour lui, Felbois c'est comme une deuxième maison, un endroit où il a passé de nombreuses années de sa vie, où il s'est toujours senti accueilli. Il pourra également revoir Selena, sa tante mais aussi épouse du seigneur Gérald. C'est donc la poitrine gonflée et le sourire collé au visage que le jeune homme s'avance vers les portes, où les gardes, reconnaissant le blason sur sa poitrine, et certains se souvenant même de lui, le laissent entrer dans l'enceinte du château. Tandis qu'un écuyer s'approche pour tenir les rênes de son cheval, Erryk saute à terre, prenant garde à ne pas s'empaler sur son épée.

Je n'ai pu avertir le seigneur Gérald de mon arrivée. Le soleil n'est levé que depuis quelques heures, et Erryk n'avait pas trouvé d'auberge d'où il lui avait été possible d'envoyer un corbeau messager. — Mais je suis sûr qu'il ne m'en tiendra pas rigueur. De bonne humeur, le Grandison s'imprégnait de l'endroit, qui lui paraissait semblable à ses souvenirs, avec l'agitation propre d'une cour de château s'éveillant à la journée à venir. — Est-ce que ser Jovarn est au château ? Peux-tu lui dire que ser Erryk est là ? Le jeune écuyer, encore un peu endormi, le regarde en hochant la tête, avant d'emporter Tonnerre en direction des écuries. Erryk sait que ses affaires seront soigneusement gardées, aussi ne s'en inquiète-t-il pas. Connaissant le chemin, mais ne voulant pas paraitre impoli, il se contente ensuite d'attendre, espérant que Jovarn, Gérald ou Selena, seraient ravi de leur revoir.

@Jovarn Fell
Jovarn Fell

Jovarn Fell


Parchemins : 9
Arrivée : 04/11/2023

   



De retour à la maison


An 112

Le soleil est à peine levé que Jovarn est déjà sur le pied de guerre. De nombreuses rumeurs circulent ces derniers temps, mais celles de bandits usant du couvert des arbres et franchissant allégrement les frontières de Fellbois se font insistantes. Il a envoyé des hommes observer les routes il y a plus d’une semaine, et une fois les informations ramenées, il a été décidé par son seigneur de grand frère que cela ne pouvait plus durer. Harnaché de pied en cap, c’est d’un pas léger que Jovarn descend les escaliers de la forteresse avant de presque heurter de plein fouet un jeune écuyer. Stabilisant le petit, ce dernier lui explique en bredouillant qu’Erryk vient d’arriver et demande après lui. Tiens donc ? Le cousin prodige est de retour ?

Souriant, Jovarn renvoie le gamin d’où il vient avant de prendre le chemin de la cour principale, où l’attend le nouvel arrivant. Cela fait longtemps qu’ils ne se sont pas vus, trop longtemps, depuis que l’anciern écuyer de son frère, désormais chevalier, est parti courir les routes. C’est toujours un plaisir de le revoir, et Erryk sait qu’il est le bienvenu à Fellbois, sans nul doute. D’un pas léger, Jovarn s’avance vers le nouveau venu, pour venir l’enlacer avec la familiarité issue d’une longue complicité. Posant ses deux mains sur les épaules du plus jeune, pour mieux le regarder, le chevalier ébouriffe ensuite avec affection les cheveux de son cousin. « Regardez donc ce que le soleil nous amène ! » Plaisante-t-il un grand sourire sur les lèvres. « Si tu viens pour mon frère, je crains fort que tu le trouve de mauvaise humeur : il tenait à nous accompagner, mais une vilaine toux l’a clouée au lit la semaine dernière et il n’est pas encore prêt pour une chevauchée dans les bois. »

Le respect de son seigneur et la moquerie d’un petit frère pour son aîné se mélangent dans la voix du capitaine des gardes. « Mais il sera très heureux que tu viennes lui tenir compagnie. A moins que je ne décide de t’embarquer avec moi. » Le regard de Jovarn se porte vers les écuries, d’où son propre écuyer lui apporte son cheval, bientôt suivi par quelques gardes de la forteresse, eux aussi équipés. « Quoi qu’il en soit, j’espère bien que tu as des tas d’aventures palpitantes à raconter ! » Après tout, les divertissements sont toujours les bienvenus : Fellbois accueille son lot de ménestrels et de conteurs itinérants, mais écouter le récit d’un chevalier en maraude a toujours une saveur particulière.

Faisant signe à son écuyer de lui apporter son cheval, Jovarn regarde avec curiosité son cousin. Du haut de son jeune âge, il semble s’être étoffé, et endurci. Jovarn le sait, pour en avoir parlé avec lui, que le peu d’ambition de son père et de son frère le désole et s’il ne partage pas forcément le sentiment, il sait à quel point la décision de partir a dû être difficile : agacé ou non, il n’est jamais facile de quitter son foyer. C’est bien pour ça qu’Erryk sait que Fellbois, sa deuxième maison, sera toujours là pour l’accueillir avec les bras grands ouverts.

S’apprêtant à enfourcher sa monture, Jovarn reprend la parole. « Si tu veux te joindre à la chasse aux brigands, tu es le bienvenu. Sinon, on se verra au dîner, en espérant que tu restes un peu. » ils ont toujours beaucoup de choses à se dire, et il serait fort dommage qu’Erryk ne reste pas, au moins pour la nuit, même si Jovarn peux comprendre l’impatience de rentrer chez lui.


codage par Laxy.
Erryk Grandison

Erryk Grandison


Parchemins : 5
Arrivée : 06/11/2023

   
Le jeune homme n'a pas le temps de s'ennuyer qu'il voit sortir du corps principal du château son cousin, ce qui immédiatement illumine son visage d'un sourire radieux. Sans hésitations, Erryk s'avance vers son aîné, l'enlaçant de bonne volonté, geste fraternelle expliqué par les forts liens tissés depuis des années maintenant. — Et je ne pouvais pas rêver mieux pour commencer ma journée que de te revoir, cher cousin ! La poitrine soudainement plus légère, Erryk accepte ses cheveux ébouriffés sans broncher, geste tellement de fois subis que s'en est devenu naturel entre eux, preuve d'affection sans équivoque de la part du Fell.

Je comptais lui présenter mon respect, mais laissons-le en compagnie du Ferrant. Peut-être que ce soir je pourrai boire et manger en sa compagnie ! Écoutant attentivement les paroles au sujet de Gérald, le jeune homme esquisse une moue ombrageuse à l'évocation de l'état de santé du seigneur servi durant tant d'années - le Grandison sait que parfois, un simple toux peut se propager aux poumons, et diminuer un homme solide plus que de raison. Mais Erryk se rassure aux mots glissés par Jovarn, car visiblement son frère se trouve sur la voie de la guérison - l'ancien écuyer en profite pour glisser une prière muette au Ferrant, afin que Gérald puisse bientôt galoper à nouveau avec toute sa vigueur.

Connaissant suffisamment Jovarn pour desceller une invitation dans ses paroles - suivant le regard de son cousin, Erryk voit des gardes déjà équipés sortir à cheval des écuries, un écuyer apportant à Jovarn sa propre monture. — J'ai bien peur que tu ne sois déçu de mes récits, car hormis la fois où on a tenté de me soutirer ma bourse, je n'ai rien vécu de bien palpitant ! Rigolant à haute voix, il se garde bien de parler ici devant tout le monde de l'étrange impression le suivant depuis quelques temps, comme une tension dans l'air, des regards à la dérobée, des murmures aux tables seigneuriales. Quelque chose se prépare, et j'ignore de quoi il s'agit. J'en parlerai à Jovarn quand nous serons seuls.

Tu connais déjà ma réponse ...  Une invitation à une chasse aux brigands, rien de tel pour titiller l'appétit d'aventures, de combats et de gloire du jeune Grandison, lui qui ne demande qu'à s'élever dans la noblesse ouestrienne ! Comme devinant ses intentions, l'écuyer repart en courant chercher Tonnerre, ce dernier hennissant en revoyant son maitre, comme sentant l'excitation de ce dernier. Sa monture ayant été délestée de ses paquetages, Erryk saute agilement sur la selle, habitué depuis quelques années maintenant à presque vivre sur son cheval.

Tandis que la joyeuse troupe se met en marche, quittant l'enceinte de Felbois, le nouvel arrivant calque le rythme de sa monture sur celle de Jovarn, restant ainsi à sa hauteur. — Dois-je dois m'estimer chanceux de n'avoir croisé aucun brigand depuis que je suis entré dans votre fief ? En effet, le Grandison n'avait ressenti aucun danger sur les routes en s'approchant de Felbois, ayant même croisé quelques voyageurs et paysans, aucun n'ayant mentionné un quelconque danger. Mais peut-être les hors-la-loi préféraient-ils se tenir éloignés des grands axes, où ils risquaient fort de tomber sur plus fort qu'eux ? — Cela fait longtemps que je n'ai pas sorti mon épée ... j'espère que je n'aurai pas à pâlir à tes côtés. De bonne humeur, se rappelant les nombreuses heures passées à s'entraînera avec son cousin, Erryk se sait relativement bon épéiste, du moins pour son âge - de simples brigands ne devraient pas faire le poids face à deux chevaliers et à l'escorte les accompagnant. — Comme se fait-ils qu'ils aient osé s'installer sur vos terres ? Soit les brigands sont particulièrement redoutables, soit particulièrement stupides, le Grandison se demandant dans quelle direction Jovarn ferait pencher la balance ...

@Jovarn Fell
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